Ménopause : comment garder de beaux cheveux
- Raja Ferchiou
- 24 juil. 2016
- 3 min de lecture

A la ménopause, période charnière dans la vie d'une femme, le cheveu se fragilise. Si les symptômes sont différents d'une femme à l'autre, les cheveux doivent faire l'objet d'une attention particulière. Comment être aux petits soins pour ses cheveux ?
Pourquoi perd-t-on nos cheveux ?
Un cheveu en bonne santé correspond à un environnement vasculaire, hormonal et métabolique favorable. Lorsqu’un déséquilibre survient, il provoque l’altération du cheveu et, le plus souvent, une chute précoce. Différentes de celle des hommes, les causes de cette chute sont plus nombreuses chez les femmes. Et les études montrent que 3 femmes sur 4 seront concernées un jour ou l’autre.
Mais mieux vaut traiter la chute des cheveux sans tarder... En associant les traitements oraux et locaux, on peut agir efficacement sur la santé du cuir chevelu, freiner la chute des cheveux et même stimuler leur repousse. Au quotidien, "les soins cosmétiques peuvent contribuer à renforcer la tige pilaire afin qu’elle soit plus forte et résistante", ajoute la dermatologue.
Chute des cheveux à la ménopause
On associe traitement hormonal et soins spécifiques anti-âge :Le profil hormonal se masculinise, c’est-à-dire que l’on perd des œstrogènes alors que le taux d’androgènes se maintient. Cette modification entraîne une perte de cheveux, notamment parce que leur durée de vie se raccourcit : elle passe de quatre ou six ans à deux ou trois ans. Toutes les femmes ménopausées ne sont pas concernées, car tout dépend du capital génétique et de la sensibilité aux récepteurs des androgènes.
Comment on s’en aperçoit ? La chute se localise sur le sommet de la tête, la repousse est plus lente et le cheveu s’affine (son diamètre passe de 80 à 40 microns), parfois un simple duvet remplace ce qui est tombé.
Ça dure combien de temps ? Si l’on ne fait rien, la chute peut persister 4 à 5 ans avec un renouvellement et une qualité de cheveu moindre.
Et la repousse ? Dès les premiers signes vers 45/50 ans, il est nécessaire de traiter toute chute importante de plus d’un an, car le cheveu peut ne pas repousser. Il s’agit alors d’un capital que l’on perd et que l’on ne retrouvera plus.
En l’absence de contre-indication, un traitement hormonal substitutif (THS) peut être prescrit par le gynécologue. Une supplémentation en acides aminés soufrés fortement dosés (cystéine et méthionine), combinés à des vitamines (A, E, B5, B6, B8…), doit être prise durant 3 mois.
Dans les cas difficiles et résistants au traitement oral, on peut faire appel à un traitement local vasodilatateur (minoxidil). Mais son application est désagréable (texture grasse) et contraignante (chaque jour, parfois même deux fois par jour). Au quotidien, les shampooings et des soins spécifiques anti-âge apportent un peu plus de volume et de consistance à la tige pilaire qui s’est trop affinée.
Un bon complément alimentaire : Forcapil
Le cheveu est principalement constitué de kératine, protéine qui lui confère élasticité, résistance et brillance. Elle est synthétisée à partir des acides aminés soufrés, la cystine et la méthionine, sous l’action du zinc et des vitamines du groupe B. La kératine est également un constituant majeur de l’ongle.
Forcapil est un excellent complément riche en acides aminés soufrés (cystine et méthionine), des vitamines et des minéraux. Le zinc contribue à la synthèse normale des protéines, comme la kératine. La vitamine B8 contribue au maintien de cheveux en bonne santé, souples, brillants et résistants. Le zinc contribue également à conserver de beaux ongles.
Mode d'utilisation : 2 gélules le matin pendant 2 à 4 mois. Avaler les gélules avec un grand verre d'eau au cours du petit-déjeuner. Par expérience, faire des cures régulièrement durant toute l'année. Forcapil est disponible en pharmacie.
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